Former les responsables de salles des ventes. Les ventes aux enchères sont une pratique encadrée et les commissaires priseurs sont des officiers ministériels.
Ce statut et les responsabilités qui y sont liées imposent une parfaite connaissance du droit et la législation. Les commissaires priseurs assistent pour une grande part de leur formation à des cours de formation juridique.
Sensibiliser les étudiants aux monde de l'art ainsi qu'à un approfondissement de leurs connaissances générales. Le commissaire priseur possède un statut très particulier entre le juriste et le spécialiste de l'art. Les deux vont de pair pour la réussite dans cette profession.
Permettre une spécialisation progressive. La concurrence est vive entre les commissaires priseurs et la spécialisation dans un domaine de compétences est indispensable (peinture du XVIII, miniatures....).
Les étudiants doivent d'abord réussir les tests d’admissibilité, puis les épreuves orales d’admission organisées par la Chambre Nationale des commissaires priseurs. Il n'est pas possible de présenter ce concours plus de trois fois.
Ils suivent ensuite un stage rémunéré de 2 ans, dont au moins un an en France et 6 mois dans un office de commissaire-priseur judiciaire. Ces stages doivent être l'occasion d'accumuler un savoir à la fois théorique et pratique.
Ce stage débouche sur un certificat de compétences qui permet de diriger certaines ventes spécifiques sous contrôle d'un commissaire titulaire. Cette disposition a pour but de familiariser progressivement les étudiants à la profession.
Dans un dernier temps, les élèves présentent un examen d’aptitude à la profession de commissaire-priseur qui comprend trois épreuves orales de trente minutes : une question juridique, une question sur la réglementation profesionnelle et une question sur la pratique concrète des ventes.
Les lauréats deviennent commissaires priseur titulaires.
La Chambre Nationale des comissaires priseurs ne proposent pas de préparation à l'examen.