Il se met sur la voyelle -e- (é) pour faire le son [e] :
Beaucoup de mots français ont un accent aigu.
- C’est le cas déjà de tous les noms qui désignent un contenu : cuillerée, pelletée, fourchetée, etc...
- Les noms qui se terminent par té : pitié, dureté, piété, cruauté, méchanceté...
- Autres mots courants : café, bébé, événement, poésie, musée, secrétaire, caméra, etc...
Il peut se mettre sur le -e-, le -a- ou le -u-.
- On le met sur le -e- (è) pour faire le son [e]
Ex :après, dès, très, succès, procès, enlèvement, mystère, etc...
- On le met sur le -a- (à) lorsque c’est une préposition :
Ex :je vais à l’école.
(Pour savoir si nous avons à faire au verbe avoir (a) ou à la préposition (à),
il faut essayer deremplacer -a- par -avait-. Si la phrase est correcte, alors c’est
le -a- du verbe avoir, si c’est incorrect, alors c’est la préposition -à-. Ici,
on ne peut pas dire : je vais avait l’école donc c’est -à-)
- On le rencontre également sur le -a- de certains mots : là, déjà, voilà...
- On peut également mettre un accent grave sur le -u- de où lorsque celui-ci est pronom relatif ouadverbe de lieu :
Ex :La maison où je suis née.
(Pour savoir si on écrit -ou- ou -où-, il faut essayer de remplacer -ou- par -ou bien-. Si c’estcorrect, alors c’est -ou- sans accent. Si on ne peut pas le dire, alors c’est -où-. Ici, on ne peut pas dire : la maison ou bien je suis née, donc on écrit où).
On peut le rencontrer sur toutes les voyelles sauf le -y-.
-Il permet d’allonger la prononciation de certaines voyelles :
âne, âge, âme, bête, tête, fête,forêt, vêtement, hôpital, fenêtre, etc...
- On le trouve sur le -o- des pronoms personnels :
le nôtre, le vôtre.
- On le trouve également sur le - i - de huître, épître et bélître.
- On met également un -^- sur le -a- du suffixe -âtre- :
grisâtre, jaunâtre, noirâtre, marâtre.
- On le rencontre également sur les voyelles des verbes conjugués à la 1e et 2 pers.du pluriel du passé simple (Nous eûmes, vous chantâtes), ainsi qu’à l’imparfait et au plus-que-parfait du subjonctif (Qu’il aimât, qu’il eût aimé).
Le tréma (¨) se place sur une voyelle pour nous indiquer que la voyelle précédente doit se prononcer séparément.
- Il peut se placer sur le -e- :
Noël, canoë, aiguë, contiguë, ciguë...
-Il peut aussi se trouver sur le -i- :
haïr, faïence, coïncider, égoïste, aïeul, ouïe, ambiguïté...