L'introduction est un préambule, une entrée en matière ; elle définit aussi les fondations du devoir.
Pour cela elle est d'une importance capitale: si il existe de mauvais devoirs avec une bonne introduction, il n'existe assurément pas de bons devoirs sans une introduction correcte. Plus précisément, comme un bâtiment ne peut être solide s'il n'est pas construit sur des fondations solides, un devoir ne peut avoir une architecture résistant à la critique s'il n'a pas une introduction solide. De plus, même si ce n'est pas toujours le cas, poser une bonne introduction permet souvent de construire un devoir solide.
Donc, il faut concentrer ses efforts sur la construction et la rédaction de l'introduction afin de poser les fondations d'un bon devoir.
Non seulement, l'introduction est une entrée en matière, c'est-à-dire qu'elle précise les limites du sujet et en présente le contexte mais encore, elle :
La problématique est la question à laquelle le devoir doit répondre.
Enfin, l'introduction annonce le plan du devoir, c'est-à-dire son organisation interne, la manière dont se déroule le développement. Ce plan doit être suivi durant toute la progression du devoir.
Le développement du plan suit l'architecture présentée et annoncée dans l'introduction.
Ce plan se fait en général en trois parties. Exceptionnellement, un plan peut se faire en deux ou quatre parties mais il doit se justifier par un très bon devoir.
Les parties correspondent à ce qui a été annoncé dans l'introduction.
Chaque partie est composée de plusieurs paragraphes (trois ou quatre). Chaque paragraphe présente une idée et une seule, un argument et un seul. Cette idée est accompagnée d'exemples qui l'illustrent sans sortir dans le hors-sujet et sans entrer dans la paraphrase d'éventuels documents fournis.
Les parties se terminent par une transition qui referme l'idée développée par la partie et qui la lie avec la suivante.
La conclusion est la deuxième partie la plus importante du devoir. Elle termine la dissertation et par conséquent, ce sont les dernières phrases que le correcteur va lire avant de donner son verdict. Il est donc fortement conseillé de les soigner particulièrement.
La conclusion termine la dissertation et donc répond à la problématique, c'est-à-dire à la question fondamentale du devoir posée en introduction.
La conclusion ne résume pas le devoir, elle le referme en y répondant.
De plus, lorsque l'on maîtrise bien le sujet, il est possible de terminer la conclusion par une ouverture vers ce qui pourrait être un autre sujet, une autre problématique dans le même champ, mais vers d'autres horizons.
Ce qui importe avant tout est la logique du raisonnement, la rigueur et la précision de la démonstration. Les connaissances doivent donc être parfaitement assimilées pour s'enchaîner logiquement.
La dissertation de philosophie ne consiste pas à répéter - en moins bien - ce que des auteurs étudiés en cours ont dit ou même à réécrire un cours.
Une dissertation de philosophie est une argumentation autour d'un concept philosphique (la liberté, la justice, le droit, la conscience, le devoir, la culture...). Elle ne doit pas non plus se révéler être un catalogue de connaissances ou de citations culturelles.
Cependant, elle doit aussi faire preuve de culture et de connaissances précises qui s'ajustent logiquement et facilement dans l'exposé.