Des milliards d’hommes s’entassent dans des grands foyers de population que nous avons déjà vus. Mais des espaces très faiblement peuplés existent et recouvrent plus de la moitié de la surface de la terre, ce sont les déserts. Ces immensités désertes sont des régions où les conditions de vie sont difficiles.
Comment les hommes parviennent-ils à s’adapter ?
Les déserts froids sont situés dans les régions polaires : Arctique au pôle Nord et Antarctique au pôle Sud. Ici le froid extrême jusqu’à -40°C règne plus de six mois par an. D’énormes calottes de glace que l’on appelle : les inlandsis recouvrent les terres comme le Groenland situé sur le continent Antarctique. Les mers polaires sont prises par la banquise qui s’étend très largement pendant le long hiver. En été, sur les terres libérées de la glace, pousse une végétation clairsemée et rabougrie.
Par conséquent qui peut vivre sur ces terres ?
Les Inuits, les Yakoutes et les Lapons peuplent l’Arctique et sont maintenant sédentaires. Ils vivent peu nombreux dans des villages littoraux et s’adaptent au monde moderne.
Ces populations auparavant vivaient de la pêche (phoques) et de la chasse, sur les côtes de Groenland et dans le nord du Canada.
La vie de ces populations a changé , ils sont devenus sédentaires et habitent désormais de petites bourgades ou de petites villes équipées de commerces et d’écoles. Ils se déplacent en motoneige et rarement en traineaux comme il le faisait auparavant. Quand ils trouvent du travail c’est sur des bateaux-usines ou dans les mines. Malgré tout ces populations vivent dans une très grande précarité car le chômage est important et beaucoup sombrent dans l’alcoolisme qui est un grand maux touchant ces populations.
Les populations de ces déserts froids ont été bouleversées par la modernité qui a envahie leur vie de nomade. Les déserts froids offrent un milieu difficile aux hommes qui vivent sur ces terres. Leur ancien mode de vie s’adaptait mieux aux conditions des déserts froids mais l’attrait pour la modernité a été le plus fort et peu à peu les hommes ont abandonné leur vie de nomade. A l’heure actuelle ces peuples souffrent et la violence a envahi leur vie.
Qu’en est-il des populations vivant dans les déserts chauds ?
Les déserts chauds se situent principalement de part et d’autre des deux tropiques. Le désert chaud le plus connu est le Sahara dans la moitié nord de l’Afrique. Ce milieu est très chaud et sans eau apparente. Le désert du Sahara se caractérise par le fait que cela soit une grande étendue de sable.
Durant des siècles, les hommes du désert ont mené deux genres de vie opposées : nomades et sédentaires.
Etre un nomade c’est appartenir à une population de pasteurs qui se déplace sans cesse à la recherche de pâturages. Les nomades du Sahara vivent de l’élevage de leurs troupeaux et de commerce. Les touaregs traversent les bordures steppiques , ce sont des nomades qui vivent traditionnellement des ressources de leurs troupeaux.
Les sédentaires sont les personnes qui demeurent en un même lieu. Les sédentaires du Sahara demeurent dans des oasis. Un oasis est un espace cultivé et peuplé dans un désert, lié à la présence d’eau. Dans les oasis, les habitants exploitent les nappes d’eau peu profondes et cultivent des céréales , des fruits et des légumes à l’ombre des palmiers-dattiers.
La culture est impossible en dehors des oasis mais, depuis une trentaine d’années, ces activités reculent face à l’exploitation des ressources pétrolières et minières. Des paysages nouveaux sont apparus à proximité des sites d’exploitation des gisements pétroliers : les torchères brulent constamment dans le désert.
Les conditions de vie dans le désert sont difficiles, mais les hommes savent s’adapter et surtout savent développer les espaces , même les plus petits. Malgré tout, les atouts économiques sont prioritaires et refluent les rares populations qui parviennent à s’installer. L’exploitation minière des ressources du Sahara est actuellement un élément incontournable du paysage saharien qui s’impose aux oasis.
Les déserts chauds comme froids nécessitent pour l’homme une adaptation car ils sont de réelles contraintes pour l’établissement d’une société. De plus, le mode de vie traditionnel est bouleversé afin de laisser la place à un développement économique qui oblige ces sociétés à abandonner un mode de vie adapté aux contraintes climatiques. Or, l’abandon de la vie traditionnelle suppose un mode de vie adaptée aux volonté économiques mais non avec les exigences climatiques. Cette opposition suscite des interrogations et surtout demande à ce que l’on réfléchisse sur les réels besoins qui nous sont nécessaires.