Il y a différentes façons de terminer un récit.
On peut clôturer son texte en faisant un rappel de l’introduction, en retombant sur le même décor. Ainsi la boucle est bouclée.
C’était l’hiver, nous étions en 1948. Paul, comme tous les soirs, rentrait du travail, les mains enfoncées dans les poches de son grand manteau gris.
Le soir tombait. Paul enfila son grand manteau gris et sortit sous la neige. Il releva le col et
enfonça ses mains dans les poches, il était temps de rentrer.
(Ici, la conclusion reprend les mêmes éléments que dans l’introduction : l’hiver, la fin de journée,
les attitudes de Paul.)
- On peut également terminer son récit par une question, c’est alors au lecteur d’imaginer la fin.
Exemple de conclusion :
Après toutes ces aventures, plus rien ne serait plus comme avant. Il rentra chez lui, épuisé,
s’assit près de la cheminée. Qu’allait-il devenir maintenant ?
- On peut également, par une petite phrase, inverser complètement le sens de la lecture et surprendre ainsi le lecteur. Tout ce qu’il avait pensé jusque-là est remis en question. Il reliera ainsi le récit avec un nouveau regard.
Exemple :
Nous venons de raconter l’histoire de quatre enfants qui, pour s’amuser, on fait croire à leur
camarade qu’un énorme monstre vivait dans la forêt. Ils ont fabriqué de fausses empreintes, fait des
bruitages, etc. Le soir, après avoir avoué, tout le monde passe la soirée ensemble et voici la conclusion.
Il était tard, tout le monde s’était endormi sans problème. Seul Tommy, le chien, regardait par la fenêtre cette silhouette étrange qui s’enfonçait dans la forêt.
Cette petite phrase laisse supposer que le monstre existe vraiment et remet tout en question. C’est ce qu’on appelle une chute.