La proposition subordonnée complétive a le plus souvent une fonction de COD ou COI dans la phrase. Elle est introduite par - que -. Son verbe peut être, selon le sens, conjugué à l’indicatif (fait réel), au conditionnel (condition) ou ausubjonctif (après -il faut que-).
Exemples :
Je pense que j’arriverai demain (COD). (futur de l’ind.)
Je crois que cela pourrait faire l’affaire. (cond. prés.)
Il faut que tu fasses tes devoirs. (subj. prés.)
Il peut arriver qu’une subordonnée complétive placée en tête de phrase devienne
le sujet de la phrase.
Que tu arrives demain me remplit de joie.
Elle peut aussi dans certaines constructions être apposition dans un GN.
Je ne sais si c’est une bonne idée, que tu dises la vérité.
Elle peut aussi être complément de nom.
Ses parents gardent l’espoir qu’il reviendra.
C’est une proposition avec le verbe à l’infinitif qui a la fonction de COD dans la phrase. On la trouve surtout avec des verbes de perception comme entendre, voir, sentir.
Exemples :
Je vois mon père arriver.
J’entends un chien aboyer.
Elle permet de poser indirectement une question.
Elle est soit introduite par un mot interrogatif (interrogative indirecte partielle):
Je me demande pourquoi il est venu.
Soit par la conjonction - si - (interrogative indirecte totale) :
Je me demande s’il viendra.