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L’expression de la concession

La concession est le fait de relier deux faits qui, bien que contradictoires, n’ont pas empêché l’action de se dérouler. Son expression se fait par le biais d’un complément circonstanciel de concession.

Ce complément peut être :

Un groupe nominal :
Exemple : Malgré une grande fatigue, il a pu terminer son expédition.

Une proposition subordonnée. Cette proposition, complément circonstanciel de concession, est appelée proposition subordonnée circonstancielle concessive. Elle exprime une action qui aurait dû entraîner une autre logique dans l’action de la principale.
Exemple : Bien qu’il fasse froid, Paul est sorti sans manteau.

Elle est souvent introduite par des conjonctions de subordination comme - bien que, quoique. Le verbe est conjugué au mode subjonctif.
Exemple : Il a terminé son expédition bien qu’il soit très fatigué.

Elle peut aussi être introduite par des relatifs indéfinis : quoi que, qui que...
Exemple : Je terminerai cette expédition, quoi qu’il arrive.

Cette proposition peut également être introduite par des locutions comme « quand bien même ». Le verbe est alors conjugué au mode conditionnel.
Exemple : Quand bien même il me le demanderait, je n’irai pas.

Enfin la concession peut être exprimée par une proposition coordonnée à une deuxième.
Exemple : Il me demanderait, je n’irai pas quand même.