Ce sont des propositions subordonnées introduites par des conjonctions de subordination et qui ont, dans la phrase, une fonction de complément circonstanciel. Il en existe plusieurs types.
Les subordonnées circonstancielles de temps permettent de situer dans le temps une action par rapport à une autre. L’action de la subordonnée peut être simultanée, antérieure ou postérieure par rapport à l’action de la proposition principale. Les deux propositions seront séparées par une virgule.
Si l’action de la subordonnée est simultanée, la subordonnée sera introduite par des conjonctions comme w ährend (pendant que), indem (tandis que), solange (tant que), wenn et als (lorsque).
Si l’action de la subordonnée est postérieure à l’action de la principale, la subordonnée sera introduite par des conjonctions comme bis (jusqu’à ce que), bevor (avant que).
Dans ces deux cas, les verbes des deux propositions seront conjugués au même temps.
Si l’action de la subordonnée est antérieure à l’action de la principale, on emploiera des conjonctions comme nachdem (après que). Dans ce cas, les verbes des propositions seront conjugués comme suit :
Présent ou futur | Parfait | Nachdem er aufgestanden ist, frühstückt er. |
Prétérit ou parfait | Plus-que-parfait | Nachdem er aufgestanden war, hat er gefrühstückt. |
Temps de la principale | Temps de la subordonnée | Exemples |
Pour les conjonctions als et wenn, on emploie als lorsque l’événement ne s’est produit qu’une fois dans le passé.
On emploie wenn dans les autres cas.
Elles donnent la raison pour laquelle s’est passée l’action de la principale. Elles sont introduites par les conjonctions weil (parce que) et da (étant donné que). Avec la conjonction da, la subordonnée est généralement placée avant la principale.
Elles expriment le résultat, la conséquence d’une action. Elles sont introduites par les conjonctions so (...) daß, so (...) viel.
Elles sont utilisées pour formuler une condition, une hypothèse qui semble réalisable. Elles sont la plupart du temps introduites par la conjonction wenn.
Elles sont introduites par les conjonctions so (...) wie et als. On a alors soit un comparatif d’égalité, soit un comparatif de supériorité entre les deux propositions. La construction est la même que pour le comparatif.
Elles expriment le but dans lequel l’action de la principale se déroule. On emploie principalement damit.
Elles sont introduites par des conjonctions comme obschon, obwohl, trozdem, obgleich (tandis que). Elles expriment une condition qui aurait pu empêcher l’action de la principale de se dérouler.