L’expression de l’irréel est l’expression d’une hypothèse, d’un souhait, d’un regret. On distingue 2 formes en allemand :
On utilise trois temps du subjonctif II dans l’expression de la condition : le présent, le passé et le futur.
Pour les verbes faibles, sa forme est identique à celle du prétérit. Il est utilisé pour exprimer une condition totalement imaginaire.
Pour les verbes forts, il est formé à partir du radical du verbe au prétérit auquel on ajoute les terminaisons suivantes :
Remarque : les verbes forts en -a-, -o- et -u- prennent un Umlaut (¨).
Le passé du subjonctif II se construit de la façon suivante :
Auxiliaire sein ou haben conjugués au présent du subjonctif II + le participe passé
ich wäre | ich hätte |
du wärest | du hättest |
er, sie, es wäre | er, sie, es hätte |
wir wären | wir hätten |
ihr wäret | ihr hättet |
sie, Sie wären | sie, Sie hätten |
Sein | Haben |
Remarque : pour le choix de l’auxiliaire, ce sont les mêmes règles que pour le parfait.
Il se construit avec l’auxiliaire werden conjugué au présent du subjonctif II et du verbe à l’infinitf.
ich würde |
du würdest |
er, sie, es würde |
wir würden |
ihr würdet |
sie, Sie würden |
werden |
Pour exprimer une condition qui est tout à fait réalisable, on emploie alors le présent de l’indicatif dans les 2 propositions.
Pour exprimer une condition purement imaginaire on emploie alors le subjonctif II dans les deux propositions.
Pour exprimer une condition qui n’a pas pu être réalisée, on emploie alors le passé du subjonctif II.
La proposition subordonnée est, la plupart du temps, introduite par wenn. Le verbe conjugué est alors placé à la fin de la proposition. Si la subordonnée est placée en 1e position, le verbe de la proposition principale est alors placé tout de suite après la subordonnée.
On peut parfois rencontrer une structure de phrase différente. La subordonnée n’est pas introduite par wenn, le verbe conjugué est alors en 1e position et la proposition principale est précédée de so ou dann.