S'il y a une dizaine d'années, on pensait que l'école était seule responsable de la réussite ou de l'échec des études, actuellement, on sait que la famille a aussi des responsabilités dans ce domaine. Voici quelques éléments de réflexion sur ce sujet, qui vous permettront d'aider votre enfant à vivre sa vie d'élève avec le moins d'angoisse possible!
Un élève a aussi une vie sociale et familiale susceptible d'intervenir dans son apprentissage. C'est pourquoi les deux mondes dans lesquels il vit doivent être compatibles, ou au moins, ne pas être contradictoires. Les parents peuvent parler de leur propre expérience de l'école, exprimer une opinion (positive et valorisante, de préférence) sur la qualité des cours dispensés dans telle ou telle matière, ou s'impliquer dans la vie de l'école de leur enfant.
De même, une famille où la curiosité et l'acquisition des savoirs sont favorisées, garantit une familiarité de l'élève avec l'apprentissage. On peut amener ses enfants au musée et leur organiser un parcours ludique, un jeu de piste, ou bien tout simplement leur raconter des histoires pour leur donner l'amour de la lecture.
Par exemple, les enfants peuvent rencontrer des difficultés dans la compréhension des énoncés et des consignes donnés par l'enseignant, ce qui peut les mener à échouer à une interrogation. Les enseignants n'ont pas toujours l'occasion de s'apercevoir de cette distinction. Dans ce cas, il faut aider l'élève à saisir ce qui se passe pour lui en classe. .C'est aux parents de faire comprendre à l'enfant qu'il n'est pas « un nul », et de l'aider à combler ses problèmes de compréhension. Au besoin, les parents peuvent aussi intervenir auprès de l'enseignant en vue de l'informer de leurs constatations, et de le tenir au courant des démarches qu'ils entreprennent pour accompagner leur enfant dans son apprentissage scolaire.
Les difficultés sont des problèmes qui se posent ponctuellement dans la scolarité des enfants, et qui sont réglés par la concertation entre l'enseignant, les parents, et l'élève. Au contraire, la situation d'échec scolaire naît d'une incompréhension des problèmes auxquels l'enfant est confronté. Ce constat nécessite une prise en charge individuelle de l'enfant, et parfois l'intervention d'une personne extérieure (médecin, psychologue ou médiateur).
Interrogez-vous et interrogez-le: quels sont les évènements familiaux susceptibles de perturber sa vie scolaire? Comment y remédier?
Et sur sa vie à l'école: mon enfant a-t-il des amis en classe? Est-il indiscipliné? Que pense-t-il de ses professeurs? À quelles difficultés est-il confronté? Est-il intimidé par d'autres élèves? Quelles sont ses matières préférées?
Dans la plupart des cas, on conseille aux parents de dédramatiser la situation. Par exemple, un redoublement n'est pas un événement regrettable si, et seulement si, il permet à l'enfant de réaliser véritablement ce dont il n'a pas été capable cette année. Proposez-lui votre aide tout au long de ce cheminement: encouragez-le quand il réussit, au lieu de sanctionner ses échecs; en outre, ce dialogue est précieux! Il facilitera les relations avec le futur adolescent qui sommeille en lui!